• Si les écoles ouvrent progressivement leurs portes depuis le 11 mai, beaucoup de parents ont fait le choix de garder encore leurs enfants à la maison. Les écoles de Clichy-sous-bois et du Raincy se sont organisées en conséquence et les enseignants continuent donc de suivre les enfants restés chez eux pour qu'ils ne pâtissent pas trop de cette situation et gardent le lien avec l'école tout en avançant dans le programme scolaire.

    Le RASED Jaurès s'inscrit dans cette même logique.  En attendant que la situation s'améliore et que tous les enfants reprennent enfin le chemin de l'école, nous continuerons donc de compléter ce blog pour vous offrir un choix le plus étendu possible d'activités complémentaires au travail scolaire proposé par les enseignants de classe. Et toujours sans aucune obligation bien sûr...

    Prenez soin de vous et de vos proches. 

    L'équipe du RASED Jaurès de Clichy-sous-Bois

     

    Nous contacter : rasedjaures@laposte.net

     


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  • Voici quelques petits conseils :

    On rassure l’enfant. C’est la base, la première chose à faire. On lui dit que, quoi qu’il arrive, on sera là pour le protéger. L’enfant doit être convaincu que son parent sera toujours là pour lui, et ce, tant qu’il n’est pas assez grand pour répondre à ses propres besoins. Quand il est rassuré, l’enfant peut développer un sentiment de compétence face à la situation.

    On lui donne ensuite de l’information en fonction de son âge. Dans le cas du coronavirus, on peut rappeler aux enfants des notions de base sur le virus, ses ressemblances avec la grippe et le fait que ce sont surtout les gens malades qui sont à risque. S’il s’inquiète parce que quelqu’un qu’il connaît est malade, on peut lui dire que si cette personne est infectée des médecins vont s’occuper d’elle. Expliquer simplement la situation aux enfants est important.(...)

    On redonne par la suite le contrôle à l’enfant. On sait que le sentiment d’impuissance cause beaucoup d’anxiété. Demander à l’enfant de participer à la prévention peut lui redonner un sentiment de contrôle sur une situation. On lui demande donc d’appliquer les gestes de prévention de base : se laver les mains le plus souvent possible, apprendre à tousser et éternuer dans son coude, ne pas mettre ses mains dans son visage, etc. Des comportements simples qui donnent un sentiment de contrôle aux enfants face à la situation.

    On lui permet aussi d’exprimer ses émotions sur le sujet. Par contre, cela doit être encadré et limité. On ne passe pas des soirées en famille à discuter du coronavirus et des émotions qu’on ressent à ce sujet. Les frères et sœurs n’ont pas tous le même âge ni la même sensibilité à l’anxiété. L’inviter à verbaliser ses craintes seul avec nous est la meilleure option. L’important est que ces discussions soulagent l’enfant et non l’inquiètent davantage.

    On adopte des comportements familiaux sains : limiter l’exposition aux informations (également une bonne chose pour les parents!), augmenter le temps à faire des activités ensemble comme jouer à des jeux, bricoler ou lire et continuer à respecter la routine des enfants. Bref, prendre un congé des informations anxiogènes en boucle dans les médias. Prendre une bouffée d’air frais… en famille!

    Et pour les enfants plus jeunes?
    Les enfants qui ne vont pas encore à l’école sont souvent moins exposés à l’actualité. Si un enfant n’en parle pas, il n’est pas conseillé d’aborder le sujet avec lui. Cela risque de l’inquiéter inutilement. Toutefois, s’il aborde le sujet avec vous, mieux vaut lui expliquer avec des mots simples qui correspondent à son niveau de développement et ne pas minimiser ce qu’il a vu ou entendu. Par contre, il faut le tenir loin des images de l’actualité qui pourraient être traumatisantes pour lui.

     

    Source : naitreetgrandir.com/


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  • - On établit un planning précis

    (...) Le planning permet de « normaliser » la situation et de structurer la journée de tous, de donner des repères aux enfants : réveil, travail, repas, sieste/temps calme, jeux, douche, corvées, temps de télé, dîner, histoire, coucher… 

    Les enfants peuvent confectionner ce planning « spécial confinement » à afficher dans la maison. Une bonne manière de se l’approprier et de pouvoir s’y référer dans la journée. 

    Enfin, pour les week-ends, pensez à « casser le rythme ». On ne travaille pas. On assouplit certaines règles comme l’heure de coucher. (...)

     

     - On n’oublie pas les pauses

    Que l’on soit obligé de travailler ou non, que les enfants soient en âge scolaire ou non, les pauses sont essentielles pour souffler. Prévoyez-en au moins deux par jour. Une en milieu de matinée. Une l’après-midi. Ces « récréations » peuvent se dérouler dans le jardin. A défaut, dans une autre pièce que celle partagée avec les autres membres de la famille. Chaque enfant peut jouer dans « sa bulle ». Et pour les parents, c’est l’occasion de prendre un café, appeler un ami, lire les infos…

     

     - Tout le monde participe aux corvées

    Préparation des repas, débarrassage de la table, linge, ménage, rangement : si vous assumez tout, vous risquez de craquer. La solution : mettre les enfants à contribution. Soit en indiquant des temps consacrés à ces tâches dans le planning général, soit en faisant un tableau des responsabilités dédié. 

     

     - On constitue une réserve d’activités

     (... ) Quelques pistes simples : lire, cuisiner, tricoter, dessiner, peindre, faire des jeux de société, de la pâte à sel, des origamis, écouter des histoires (livres audio ou podcast), réparer des objets, décorer sa chambre, se déguiser, monter un spectacle, danser, faire du yoga ou de la méditation, de la gym, des mimes, appeler les copains, leur écrire, inventer des histoires, faire des vidéos, fabriquer ses produits ménagers, trier les jouets.

    Et si vous avez la chance d’avoir un jardin : faire un peu de sport, des jeux d’extérieur, s’occuper des plantes, fabriquer un herbier, observer les insectes…

     

     - On dit clairement qu’on travaille

    Si vous télétravaillez, faites le maximum pour identifier les moments où vous ne serez pas du tout disponibles (conférence en visio, rapport à rédiger par exemple), et dites-le clairement à vos enfants, que vous aurez préalablement occupés avec une activité assez longue et qu’ils pourront mener en autonomie. Si possible, installez votre « poste de travail » dans une pièce séparée, ou au moins dans un espace bien défini avec interdiction pour vos enfants de toucher les affaires… En cas de coup de fil urgent, faites un signe à vos enfants (le fameux « temps mort » du prof d’EPS) afin qu’ils comprennent qu’ils doivent vous laisser tranquille. Si vous avez un bébé, le parc et la tétine peuvent vous tirer des situations critiques. Quand vous ne travaillez pas, essayez de garder votre smartphone à distance. (...)

     

    - On aide les enfants à s’apaiser

    Les enfants peuvent se sentir stressés par cette organisation mais aussi les informations qu’ils entendent. N’hésitez pas à leur expliquer avec des mots simples pourquoi vous êtes confinés, les dangers de ce virus mais aussi les espoirs de le vaincre très vite. (...) Pensez aussi à faire des projets à plus long terme avec les enfants. Pour les vacances d'été par exemple ou leur anniversaire, même si celui-ci se fêtera avec quelques semaines de décalage. Les enfants en âge d’écrire peuvent aussi tenir un petit carnet de bord de cette période de confinement où ils racontent leur journées, leurs impressions…

     

    Source : www.parents.fr 


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  • Un virelangue ou fourchelangue est une locution (une phrase ou un petit groupe de phrases) à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire des deux à la fois. Parfois la phrase est si difficile à comprendre que l’on a l’impression d’entendre une langue étrangère.

    Les virelangues peuvent servir d’exercices de prononciation dans l’apprentissage du français mais c’est aussi très amusant !

    (Source : petitesexperiences.com)

    Quelques Virelangues que vous pouvez proposer à vos enfants (lui faire répéter au moins dix fois de suite) :

    – Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ? Archisèches !
     
    – Si mon tonton tond ton tonton, ton tonton sera tondu.

    – Suis-je bien chez ce cher Serge ?

    – Natacha n’attacha pas son chat Poucha qui s’échappa. Cela fâcha Sacha qui chassa Natacha.

    – Seize jacinthes sèchent dans seize sachets sales

    – Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? disait la tortue au tatou.
    – Mais pas du tout, dit le tatou, je tousse tant que l’on m’entend de Tahiti à Tombouctou.
    – Oui, mon thé m’a ôté ma toux

    – L’assassin sur son sein suçait son sang sans cesse … Ciel ! Si ceci se sait ces soins sont sans succès.

    – Je dis que tu l’as dit à Didi, ce que j’ai dit jeudi.

    – Zazie causait avec sa cousine en cousant.

    – Je veux et j’exige du jasmin et des jonquilles. Ou : Je veux et j’exige Jésus chez Zachée. Ou :

    – Je veux et j’exige d’exquises excuses.

    – La jolie rose jaune de Josette jaunit dans le jardin.

     

     


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